La démission de Jean-Paul Delahaye démontre l'immense étendue des dégâts laissés par Vincent Peillon

Publié le par Fédération UMP du Pas de Calais

La démission de Jean-Paul Delahaye, Directeur général de l'Enseignement scolaire, démontre l'immense étendue des dégâts laissés par Vincent Peillon, que le nouveau Ministre Benoit Hamon a pour tâche de mettre sous le tapis, dans l'incohérence la plus totale.

A travers cette démission, on lit l'impasse dans laquelle s'est mise le Gouvernement en refusant d'entendre depuis deux ans les parents d'élèves, les professeurs des écoles ainsi que les élus locaux, qui dénoncent cette réforme mal préparée et non financée.

Comment assouplir une réforme mal engagée à moins de quatre mois de la rentrée scolaire ? Comment les parents vont s'organiser en septembre prochain ? Quelles activités périscolaires peuvent proposer des élus démunis de moyens financiers et souvent d'encadrants qualifiés en quelques mois ?

Voilà les questions auxquelles Benoit Hamon n'arrive pas à répondre.

La sortie de l'impasse est pourtant simple : c'est donner le libre arbitre aux communes. Cela serait alors une mini-révolution (ou plutôt une véritable refondation!) de l'Ecole, pourtant promise par l'ancien Ministre de l'Education nationale, Vincent Peillon.

Cette refondation que les parents attendent, c'est celle où les réformes ne seraient plus dictées par une direction générale rue de Grenelle. C'est celle de l'autonomie, de la confiance et de l'expérimentation des acteurs de terrain au service de la réussite de chaque élève.

 

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