Le PS tire un trait sur les classes populaires

Publié le par ump62

Jean-François Copé, secrétaire général de l’UMP, dénonce le cynisme électoral du PS. Derrière les grands discours et les grandes leçons de morale, la gauche de Dominique Strauss-Kahn, Martine Aubry et François Hollande nous montre son vrai visage, celui du cynisme électoral et de l’intérêt personnel.

Le PS ne se préoccupe plus des intérêts des Français et de la France, mais seulement de ses propres intérêts électoraux. Et dans ce petit calcul électoral, le PS n’hésite pas à sacrifier les classes ouvrières et populaires !

Le dernier rapport de la fondation Terra Nova, Think tank du PS, est limpide : « Il n’est pas possible aujourd’hui pour la gauche de chercher à restaurer sa coalition historique de classe : la classe ouvrière n’est plus le cœur du vote de gauche, elle n’est plus en phase avec l’ensemble de ses valeurs, elle ne peut plus être comme elle l’a été le moteur entraînant la constitution de la majorité électorale de la gauche. La volonté pour la gauche de mettre en œuvre une stratégie de classe autour de la classe ouvrière, et plus globalement des classes populaires, nécessiterait de renoncer à ses valeurs culturelles, c’est-à-dire de rompre avec la social-démocratie. » Extrait de la synthèse du rapport de Terra nova « GAUCHE : QUELLE MAJORITE ELECTORALE POUR 2012 ? » par Olivier Ferrand et Bruno Jeanbart, présidents du groupe de travail et Romain Prudent, rapporteur, p.6.

Cette préconisation du Think tank du PS, proche de Dominique Strauss-Kahn et François Hollande, est d’ailleurs déjà mise en œuvre dans le projet du PS ! Les socialistes ont annoncé pêle-mêle qu’en cas de victoire en 2012 :
- ils supprimeraient les heures supplémentaires, qui bénéficient pourtant essentiellement aux salariés modestes et aux ouvriers
- ils supprimeraient le quotient familial
- ils rétabliraient les droits de succession que nous avons supprimés pour les classes populaires et moyennes.
Toutes ces mesures sont clairement dirigées contre les classes ouvrières, contre les classes populaires et les classes moyennes.

L’UMP dénonce avec force ce cynisme électoral qui consiste à sacrifier une partie des Français au nom d’intérêts électoraux et marketing. Mais c’est une confirmation claire que le candidat du PS ne sera pas celui des classes populaires et des classes moyennes, mais celui des études de marché.

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