En 6 mois de présidence Hollande, la compétitivité a été plombée. C'est un véritable sabotage de notre économie

Publié le par ump62

« La compétitivité ? C'est assez cocasse de voir aujourd'hui François Hollande et son Gouvernement nous faire de grandes phrases, de nous expliquer que c'est un vrai sujet alors qu'ils ont nié ce problème pendant toute la campagne
présidentielle ».

Lors d'un point presse spécial consacré aux 6 premiers mois du quinquennat Hollande, le jour même où Louis Gallois remettait son rapport au Premier ministre sur le thème de la compétitivité, notre Secrétaire général n'a pas manqué de souligner combien ce mot était encore il y a peu absent des préoccupations du candidat Hollande. « Le mot compétitivité n'apparaît qu'une seule fois dans son programme et il n'a jamais évoqué la question du coût du travail » relève notre Secrétaire général alors que la compétitivité était une question centrale tant dans l'action de Nicolas Sarkozy lors de son quinquennat que de son projet présidentiel (cf le discours de Villepinte, notamment) que celui du projet 2012 de l'UMP.

Notre famille politique a en effet traité de ce thème transversal lors de plusieurs conventions avant la présidentielle et, depuis, lors de réunions spécifiques autour de Bernard Accoyer, Pierre Méhaignerie et Hervé Novelli qui ont présenté voilà plusieurs semaines les propositions de l'UMP en matière de compétivité dans un rapport libellé « La compétitivité c'est l'emploi ».

Sur ce thème de la compétitivité notre Secrétaire général a rappelé dans le détail tout ce qui avait été entrepris lors du précédent quinquennat : le grand emprunt avec 35 milliards injectés exclusivement dans l'innovation et dans l'industrie ; le crédit impôt recherche qu'on observe avec envie dans le monde entier ; le Fonds stratégique d'investissement avec ses 20 milliards de fonds propres pour les entreprises ; la réforme de la taxe professionnelle avec 5 milliards par an rendus aux entreprises dont 80% d'abord aux PME ; le renforcement des pôles de compétitivité, soit 6 milliards de projets en plus ; la détaxation des heures supplémentaires qui ont bénéficié à 9 millions de salariés… Sans oublier la réforme des universités, le développement de l'alternance, le dispositif « ISF-PME », la création des médiateurs du crédit et de la sous-traitance, le dispositif zéro-charges dans les TPE, le statut de l'auto-entrepreneur, la fiscalité anti-délocalisation, les accords compétitivité-emploi…

« Les socialistes n'ont voté aucune de ces mesures et pourtant, dans ce rapport remis au Premier ministre socialiste, Louis Gallois supplie qu'on maintienne ou qu'on rétablisse tous ces dispositifs initiés par Nicolas Sarkozy et notre majorité », souligne notre secrétaire général pour qui « il y a une pleine cohérence entre ce que nous avons fait pendant cinq ans et d'autre part l'esprit et la lettre du rapport de Louis Gallois ».

A l'inverse, les 6 premiers mois de la présidence Hollande « ont été exclusivement consacrés à prendre des mesures anti-compétitivité et à tenir des discours hostiles vis-à-vis de ceux qui créent des emplois dans notre pays », rappelle notre Secrétaire général évoquant l'augmentation de l'impôt sur les sociétés de 30%, la taxation des heures supplémentaires, la suppression de la fiscalité anti-délocalisations et les accords compétitivité, la surtaxation des plus-values de cession… « Au total ce sont 33 milliards d'impôts supplémentaires votés pour les ménages et pour les entreprises. Le moins que l'on puisse dire c'est que c'est une atteinte majeure à la compétitivité alors que dans le même temps il n'y a pas de baisse de dépenses publiques. La compétitivité a été plombée. C'est un véritable sabotage de notre économie et cela sera certainement la marque originelle de ce quinquennat », juge le Secrétaire général de l'UMP.

Au nom de l'UMP, le Secrétaire général « approuve totalement » les préconisations du rapport Gallois parce qu'elles « correspondent exactement à ce que nous souhaitons pour l'économie de notre pays ». La balle est maintenant dans le camp de François Hollande qui se trouve ainsi « à la croisée des chemins, à un véritable tournant de son mandat : soit il a le courage de suivre les recommandations responsables de Louis Gallois et de les appliquer maintenant et non pas de les étaler sur 5 ans, soit il fait le choix de les ignorer ou de n'en prendre que la part la plus consensuelle et alors il va créer non pas un choc de compétitivité mais un choc de défiance accélérant ainsi le délitement de notre économie à un moment où, au contraire, il faudrait la stimuler », prévient notre secrétaire général inquiet du sort que pourrait subir ce rapport tant les membres du Gouvernement socialiste se contredisent et lancent des contre-propositions. Du jamais vu !

Pour autant, « si François Hollande décide de changer de cap et de reprendre les propositions du rapport Gallois, y compris les mesures les plus courageuses qui correspondent à ce que nous avions nous-mêmes initié, François Hollande doit savoir que nous serons à ses côtés car cela sera pour le bien de la France et que des mesures courageuses en matière de compétitivité seront prises ou poursuivies par rapport à ce qui avait été décidé par Nicolas Sarkozy et notre majorité à l'époque », souligne le Secrétaire général de l'UMP.

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