40 000 enseignants supplémentaires en 2013 : « une folie absolue », pour J.-F. Copé
« Une folie absolue, une décision irresponsable ! » Secrétaire général de notre famille politique, Jean-François Copé a tenu à réagir, jeudi matin à l'annonce du ministre de l'Education de recruter, dès 2013, 40 000 postes de professeurs. « Nous n'avons pas le premier euro pour payer ces 40 000 postes supplémentaires. En année pleine, cela représente 7,5 milliards de plus par an. Et quand vous prenez conscience que la carrière d'un enseignant c'est quarante années auxquelles il faut ajouter celles de sa retraite, c'est une folie absolue », observe Jean-François Copé qui « demande maintenant à François Hollande de siffler la fin de la récréation tant tout ceci est irresponsable ».
Irresponsable car le contexte économique et la situation des finances de notre pays ne nous permettent pas de financer ces dépenses publiques supplémentaires. « François Hollande est en
train de ruiner notre pays », lâche Jean-François Copé réclamant de François Hollande qu'il indique « quels sont les postes des autres administrations qu'il va supprimer pour financer un
tel niveau de recrutement ».
L'UMP, comme le précise Jean-François Copé, estime que « l'école, ce n'est pas de plus de professeurs dont elle a besoin, sauf ponctuellement dans quelques établissements. L'école a besoin
d'autorité, de chefs d'établissements qui soient couverts en cas de difficulté, que nous soyons en situation de faire des réformes courageuses non pas pour augmenter des effectifs -qui sur
le moment font plaisir aux syndicats- mais pour prendre des décisions importantes sur l'organisation des collèges, le parcours d'orientation, la lutte contre l'illettrisme… Ce sont ces
sujets là qu'il faut mettre en avant plutôt que les démagogies socialistes », observe Jean-François Copé qui demande également à François Hollande « de cesser de laisser ses ministres
annoncer de nouvelles dépenses tous les jours » , à l'image de l'allocation de rentrée scolaire, les emplois jeunes, les contrats de génération…), car, répète-t-il « ,nous n'avons pas le
premier euro pour financer ces dépenses publiques supplémentaires ».